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Un cuento de Allain Robbe Grillet. La plage (La Playa ) (Edición bilingue). Post Plaza de las palabras


 une nouvelle por Allain Robbe Grillet 

  1539 palabras.







Trois enfants marchent le long d’une grève. Ils s’avancent, côte à côte, se tenant par la main. Ils ont sensiblement la même taille, et sans doute aussi le même âge: une douzaine d’années. Celui du milieu, cependant, est un peu plus petit que les deux autres.
Hormis ces trois enfants, toute la longue plage est déserte. C’est une bande de sable assez large, uniforme, dépourvue de roches isolées comme de trous d’eau, à peine inclinée entre la falaise abrupte, qui paraît sans issue, et la mer.
Il fait très beau. Le soleil éclaire le sable jaune d’une lumière violente, verticale. Il n’y a pas un nuage dans le ciel. Il n’y a pas non plus de vent. L’eau est bleue, calme sans la moindre ondulation venant du large, bien que la plage soit ouverte sur la mer libre, jusqu’à l’horizon.
Mais à intervalles réguliers, une vague soudaine, toujours la même, née à quelques mètres du bord, s’enfle brusquement et déferle aussitôt, toujours sur la même ligne. On n’a pas alors l’impression que l’eau avance, puis se retire; c’est au contraire, comme si tout ce mouvement s’exécutait sur place.
Le gonflement de l’eau produit d’abord une légère dépression, du côté de la grève, et la vague prend un peu de recul, dans un bruissement de graviers roulés, puis elle éclate et se répand laiteuse, mais seulement pour regagner le terrain perdu. C’est à peine si une montée plus forte, ça et là, vient mouiller un instant quelques décimètres supplémentaires.
Et tout reste de nouveau immobile, la mer, plate et bleue, exactement arrêtée à la même hauteur sur le sable jaune de la plage, où marche côte à côte les trois enfants.  
Ils sont blonds, presque de la même couleur que le sable: la peau un peu plus foncée, les cheveux un peu plus clairs. Ils sont habillés tous les trois de la même façon, culotte courte et chemisette, l’une et l’autre en grosse toile d’un bleu délavé. Ils marchent côte à côte, se tenant par la main, en ligne droite, parallèlement à la mer et parallèlement à la falaise, presque à égale distance des deux, un peu plus près de l’eau pourtant. Le soleil, au zénith, ne laisse pas d’ombre à leur pied.
Devant eu le sable est tout à fait vierge, jaune et lisse depuis le rocher jusqu’à l’eau.  Les enfants s’avancent en ligne droit, à une vitesse régulière, sans faire le plus petit crochet, calmes et se tenant par la main.  Derrière eu le sable, à peine humide, est marqué des trois lignes d’empreintes laissées par leurs pieds nus, trois successions régulières d’empreintes semblables et pareillement espacées, bien creuses sans bavures.
Les enfants regardent droit devant eux. Il’s n’ont pas un coup d’œil vers la haute falaise, sur leur gauche, ni vers la mer dont les petites vagues éclatent périodiquement, sur l’autre côté.  A plus forte raison ne se retournent-ils pas, pour contempler derrière eux la distance parcourue.  Ils poursuivent leur chemin, d’un pas égal et rapide.
Devant eux, un troupe d’oiseaux de mer arpente le rivage, juste à la limite des vagues.  Ils progressent parallélement à la marche des enfants, dans le même sens que ceux-ci, à une centaine de mètres environ.  Mais, comme les oiseaux vont beaucoup moins vite, les enfants se rapprochent d’eux.  Et tandis que la mer  efface au fur et à mesure les traces des pattes étoilées, les pas des enfants demeurent inscrits avec netteté dans le sable à peine humide où les trois lignes d’empreintes continuent de s’allonger.  
Le profondeur de ces empreintes est constante : à peu près deux centimètres. Elles ne sont déformées ni par effondrement des bords ni par un trop grand enfoncement du talon, ou de la pointe. Elles ont l’air découpées à l’emporte-pièce dans une couche superficielle, plus meuble, du terrain.
Leur triple ligne ainsi se développe, toujours plus loin, et semble en même temps s’amenuiser, se ralentir, se fondre en un seul trait, qui sépare la grève en deux bandes, sur toute sa longueur, et qui se termine a un menu mouvement mécanique, là-bas, exécuté comme sur place : la descente et la remontée alternative de six pieds nus.
Cependant à mesure que les pieds nus s’éloignent, ils se rapprochent des oiseaux. Non seulement ils gagnent rapidement du terrain, mais la distance relative qui sépare les deux groupes diminue encore beaucoup plus vite, comparée au chemin déjà parcourue. Il n’y a bientôt plus que quelques pas entre eux…
Mais, lorsque les enfants paraissent enfin sur le point d’atteindre les oiseaux, ceux-ci tout à coup battent des ailes et s’envolent, l’un  d’abord, puis deux, puis dix….   Et toute la troupe, blanche et grise, décrit une courbe au-dessus de la mer pour venir se reposer sur le sable et se remettre å l’arpenter, toujours dans le même sens, juste à la limite des vagues, à une centaine de mètres environ.
A cette distance, les mouvements de l’eau sont quasi imperceptibles, si ce n’est par un changement soudain de couleur, toutes les dix secondes, au moment où l’écume éclatante brille au soleil.  Sans s’occuper des traces qu’ils continuent de découper,  avec précision, dans le sable vierge, ni des petites vagues sur leur droite, ni des oiseaux, tantôt volant, tantôt marchant, qui les précedent, les enfants blonds s’avancent côte à côte, d’un pas égal et rapide, se tenant par la main.
Leurs trois visages hâlés, plus foncés que les cheveux, se ressemblent. L’expression en est la méme : sérieuse, réfléchie, préoccupée peut-être. Leurs traits aussi sent identiques, bien que, visiblement, deux de ces enfants sont des garçons et le troisième une fille. Les cheveux de la fille sont seulement un peu plus longs, un peu plus bouclés, et ses membres à peine un peu plus graciles. Mais le costume est tout à fait le même :  culotte courte et chemisette, l’une et l’autre en grosse toile d’un bleu délavé.
La fille se trouve à l’extrême droite, du côté de la mer. A sa gauche, marche celui des deux garçons qui est légèrement plus petit. L’autre garçon, le plus proche de la falaise, a la même taille que la fille.
Devant eux s’étend le sable jaune et uni, à perte de vue.  Sur leur gauche se dresse la paroi de pierre brune, presque verticale, où aucune issue n’apparaît.  Sur leur droite, immobile et bleue depuis l’horizon, la surface plate de l’eau est bordée d’un ourlet subit, qui éclate aussitôt pour se répandre en mousse blanche.
*
Puis, dix secondes plus tard, l’onde qui se gonfle creuse à nouveau la même dépression, du côté de la plage, dans un bruissement de graviers roulés.
La vaguelette déferle ; l’écume laitcuse gravit à nouveau la pente, regagnant les quelques décimètres de terrain perdu.  Pendant le silence qui suit, de trés lointains coups de cloche résonnent dans l’air calme.
” Voila la cloche”, dit le plus petit des garçons, celui qui marche au milieu.
Mais le bruit des graviers que la mer aspire couvre le trop faible tintement. Il faut attendre la fin du cycle pour percevoir à nouveau quelques sons, déformés par la distance.                                              
“C’est la première cloche”, dit le plus grand.  La vaguelette déferle, sur leur droite.
Quand le calme est revenu, ils n’entendent plus rien. Les trois  enfants blonds marchent toujours à la même cadence régulière, se tenant tous les trois par la main. Devant eux, la troupe d’oiseaux qui n’était plus qu’à quelques enjambées, gagnée par une brusque contagion, bat des ailes et prend son vol.
Ils décrivent la même courbe au-dessus de l’eau, pour venir se reposer sur le sable et se remettre à l’arpenter, toujours dans le même sens, juste à la limite des vagues, à une centaine de mètres environ.
*
“C’est peut-être pas la première, reprend le plus petit, si on n’a pas entendu l’autre, avant…
— On l’aurait entendue pareil”,  répond son voisin.
Mais ils n’ont pas, pour cela, modifié leur allure ; et les mémes empreintes, derrière eux, continuent de naître, au fur et à mesure, sous leurs six pieds nus. “Tout à l’heure, on n’était pas si près”, dit la fille.  Au bout d’un moment, le plus grand des garçons, celui qui se trouve du côté de la falaise, dit :  “On est encore loin.”
Et ils marchent ensuite en silence tous les trois.
Ils se taisent ainsi jusqu’à ce que la cloche, toujours aussi peu distincte, résonne à nouveau dans l’air calme. Le plus grand des garçons dit alors : “Voila la cloche. » Les autres ne répondent pas.”  Les oiseaux qu’ils étaient sur le point de rattraper, battent des ailes et s’envolent, l’un d’abord, puis deux, puis dix…                             
Puis toute la troupe est de nouveau posée sur le sable, progressant le long du rivage à cent metres environ devant les enfants.
La mer efface à mesure les traces étoilées de leurs pattes.  Les enfants, an comtraire, qui marchent plus prés de la falaise, côte à côte, se tenant par la main, laissent derrière eux de profondes empreintes, dont la triple ligne s’allonge parallèlement aux bords, à travers la très longue grève.
Sur la droite, du côté de l’eau immobile et plate, déferle, toujours à la même place, la même petite vague.

Traduccion Plaza de las palabras 

La playa
 1542 palabras




Tres niños caminan a lo largo de una playa. Avanzan, uno al lado del otro, llevándose de la mano. Tienen sensiblemente la misma estatura, y sin duda también la misma edad: una docena de años. El del medio, sin embargo, es un poco más pequeño que los otros dos.

Aparte de estos tres niños, toda la larga playa está desierta. Es una banda de arena bastante ancha, uniforme, desprovista de rocas aisladas como agujeros en el agua, inclinada apenas entre el acantilado abrupto, que parece sin salida, y el mar.

Es un día hermoso. El sol ilumina la arena amarilla con una luz violeta, vertical. En el cielo no hay una sola nube. Tampoco hay viento. El agua es azul, calma, sin la menor ondulación que venga de mar adentro, aunque la playa se despliega sobre mar abierto, hasta el horizonte.



Pero a intervalos regulares, una ola súbita, siempre la misma, nacida a algunos metros de la orilla, se infla bruscamente y rompe en seguida, siempre sobre la misma línea. No se tiene la impresión de que el agua avance, y después se retire; es, al contrario, como si cada movimiento se ejecutara en su lugar. La hinchazón del agua produce primero una ligera depresión, del lado de la playa, y la ola retrocede un poco, con un rumor de roce de arenisca; después estalla y se expande, lechosa, sobre el declive, para volver a ganar el terreno perdido. Apenas si una subida más fuerte, aquí y allá, moja por un instante algunos decímetros suplementarios.

Y todo queda de nuevo inmóvil; el mar, liso y azul, exactamente detenido a la misma altura sobre la arena amarilla de la playa, en la que caminan uno al lado del otro los tres niños.

Son rubios, casi del mismo color que la arena: la piel un poco más oscura, el cabello un poco más claro. Están vestidos los tres de la misma manera, pantalón corto y camisita, ambos de una gruesa tela de un azul deslavado. Caminan uno al lado de otro, llevándose de la mano, en línea recta, paralelamente al mar y paralelamente al acantilado, casi a igual distancia de ambos, aunque un poco más cerca del agua. El sol, en el cenit, no proyecta ninguna sombra a sus pies.



Ante ellos la arena es enteramente virgen, amarilla y lisa desde el acantilado hasta el agua. Los niños avanzan en línea recta, a una velocidad regular, sin producir el menor cambio en ella, tranquilos y llevándose de la mano. Detrás de ellos la arena, apenas húmeda, marcada por tres líneas de huellas dejadas por sus pies desnudos, tres sucesiones regulares de huellas semejantes e igualmente espaciadas, bien cavadas, sin rebordes.



Los niños miran derecho ante ellos. No echan siquiera una mirada hacia el alto acantilado, sobre su izquierda, ni hacia el mar cuyas olitas rompen periódicamente, sobre el otro lado. Menos todavía se vuelven, para contemplar detrás de ellos la distancia recorrida. Prosiguen su camino, con un paso igual y rápido.

Ante ellos, una bandada de pájaros del mar zanquea en la orilla, justo en el límite de las olas. Progresan paralelamente a la marcha de los niños, en el mismo sentido que ellos, a un centenar de metros aproximadamente. Pero como los pájaros van mucho menos rápido, los niños se aproximan a ellos. Y mientras el mar borra los trazos de las patas estrelladas a medida que se imprimen, los pasos de los niños permanecen inscriptos con nitidez en la arena apenas húmeda, donde las tres líneas de huellas continúan alargándose.



La profundidad de estas huellas es constante: cerca de dos centímetro. No están deformadas ni por el hundimiento de los bordes ni por un hueco demasiado grande del talón o de la punta. Parecen recortadas de un modo incisivo sobre una capa superficial, más móvil, del terreno.



Su triple línea se desarrolla así cada vez más lejos, y parece al mismo tiempo disminuir, retardarse, fundirse en un sólo trazo que separa la playa en dos bandas, en toda su longitud, y que termina en un menudo movimiento mecánico, allá abajo, como ejecutado siempre en el mismo lugar: el descenso y el ascenso alternado de seis pies desnudos.



Sin embargo a medida que los pies desnudos se alejan, se aproximan a los pájaros. No solamente ganan terreno rápidamente, sino que la distancia relativa que separa a los dos grupos disminuye todavía mucho más rápido, en comparación al camino ya recorrido. Pronto no hay más que algunos pasos entre ellos...

Pero cuando los niños parecen estar al fin por alcanzar a los pájaros, estos sacuden de pronto las alas y vuelan, uno primero, después dos, después diez... Y toda la bandada, blanca y gris, describe una curva por encima del mar para regresar a asentarse sobre la arena y volver a zanquear, siempre en el mismo sentido, sobre el límite de las olas, aproximadamente a una centena de metros.
A esta distancia, los movimientos del agua son casi imperceptibles, a no ser por un cambio súbito de color, cada diez segundos, en el momento en que la espuma destellante brilla al sol.

Sin ocuparse de las huellas que continúan trazando, con precisión, en la arena virgen, ni de las olitas a su derecha, ni de los pájaros, que por momentos vuelan y por momentos caminan, precediéndolos, los niños rubios avanzan uno al lado del otro, con un paso igual y rápido, llevándose de la mano.

Sus tres rostros bronceados, más oscurecidos que sus cabellos, se parecen. La expresión es la misma: seria, reflexiva, posiblemente preocupada. Sus rasgos son también idénticos, aunque, visiblemente, dos de los niños son varones y la tercera una niña. Los cabellos de la niña son apenas un poco más largos, un poco más ondeados, y sus miembros apenas un poco más gráciles. Pero la ropa es enteramente la misma: pantalón corto y camisita, uno y otra de una gruesa tela de azul deslavado.

La niña se encuentra en el extremo derecho, del lado del mar, a su izquierda, camina el varón que es ligeramente más pequeño. El otro varón, el más próximo al acantilado, tiene la misma estatura que la niña.

Ante ellos se extiende la arena amarilla y lisa, hasta perderse de vista. Sobre su izquierda se levanta la pared de piedra parda, casi vertical, en la que no se ve ninguna salida. Sobre su derecha, inmóvil y azul desde el horizonte, la superficie lisa del agua es bordeada por un ribete súbito, que rompe en seguida para expandirse en espuma blanca.

Después, diez segundos más tarde, la onda que se infla cava de nuevo la misma depresión, del lado de la playa, con un rumor de roce de arenisca.

La olita rompe; la espuma lechosa trepa de nuevo la pendiente, volviendo a ganar algunos centímetros de terreno perdido. En el silencio que sigue, tres campanadas lejanas resuenan en el aire calmo.

—Ahí está la campana —dice el más chico de los varones, el que camina en el medio.

Pero el ruido de la arenisca que el mar aspira cubre el demasiado débil tintineo. Es necesario esperar el fin del ciclo para percibir de nuevo algunos sonidos, desformados por la distancia.

—Es la primera campana —dice el más grande.

La olita rompe a su derecha.

Cuando la calma regresa, no escuchan más nada. Los tres niños rubios caminan siempre con la misma cadencia regular, llevándose los tres de la mano. Ante ellos la bandada de pájaros que no está más que a unas zancadas, ganada por un brusco contagio, sacude las alas y se echa a volar.

Describen la misma curva encima del agua, para venir a posarse otra vez sobre la arena y volver a zanquear, siempre en el mismo sentido, justo sobre el límite de las olas, aproximadamente a una centena de metros.

Puede ser la primera —continúa el más pequeño— si no se ha oído la otra, antes...

—La habríamos oído igual —responde su vecino.

Pero no han, por esto, modificado su paso; y las mismas huellas, detrás de ellos, continúan naciendo, a medida que las imprimen sus seis pies desnudos.
—Dentro de un rato no estaremos tan cerca —dice la niña.

Después de un momento, el más grande de los varones, el que se halla del lado del acantilado dice:

—Estamos todavía lejos.

Y caminan a continuación los tres en silencio.

Se callan hasta que la campana, siempre indistinta, resuena de nuevo en el aire calmo. El más grande de los varones dice entonces: "Ahí está la campana." Los otros no responden.

Los pájaros que están a punto de alcanzar sacuden las alas y vuelan, uno primero, después dos, después diez...

Después toda la bandada está de nuevo posada sobre la arena, progresando a lo largo de la orilla alrededor de cien metros delante de los niños.

El mar borra los rastros estrellados de sus patas a medida que las imprimen. Los niños, por el contrario, que caminan más cerca del acantilado, uno al lado del otro, llevándose de la mano, deja detrás de ellos huellas profundas, cuya triple línea se alarga paralelamente en los bordes, a través de la larguísima playa.

A la derecha, del lado del agua inmóvil y lisa, rompe, siempre en el mismo lugar, la misma pequeña ola. 



Alain Robbe-Grillet (Brest, 18 de agosto de 1922 - Caen, 18 de febrero de2008) fue un escritor y cineasta francés. Fue el principal teórico y animador del movimiento literario llamado nouveau roman (traducido como nueva novela).https://es.wikipedia.org/wiki/Alain_Robbe-Grillet

En sentido contrario ver criticas al objetivismo de Robbe Grillet del escritor Ernesto Sábato, en su libro: El escritor y sus fantasmas.

Fuente: Texto en francés Pinguin Book, textos paralelos. (Francés-Ingles)
Traducción al español sitio web http://www.roland557.com/ficcion/robbe-grillet.htm, en el mismo blog ver análisis del cuento La playa y el objetivismo como técnica literaria aplicado por Alain Robbe Grillet. 

 Créditos Ilustraciones: Plaza de las palabras.